Le partenaire Karel Vaes cueillant des cerises.

Cerises des troncs hauts et bas

Les cerisiers de Hellingenfort poussent sur les flancs de la vallée de la Herck en Hesbaye.
Pour CRU, Karel et Veerle Vaes cultivent des cerises exceptionnelles, avec beaucoup de savoir-faire.
La nature est au cœur de leurs préoccupations.
En raison de la météo, les cerises sont en outre beaucoup plus grosses cette année !

Karel doit sa passion pour la fruiticulture à son grand-père, qui décida de planter de jeunes cerisiers au beau milieu des vergers de pommiers et poiriers qu'il possédait.
« Nous avons pu récolter des cerises pour la première fois lorsque j'avais 18 ans », raconte Karel.
« Depuis, j'ai appris à m'occuper au mieux de ces arbres. »

Un choix de variétés mûrement réfléchi

Karel et Veerle cultivent des cerises de différentes variétés, toutes choisies pour leurs caractéristiques uniques.
Certaines sont précoces et d'autres tardives, ce qui nous permet de vous proposer des cerises pendant une période un peu plus longue.

Cette année, la saison commence avec la Kordia de haute tige et de basse tige.
Les cerises Regina clôtureront la saison.
Les variétés se succèdent très rapidement car la saison ne dure que quatre à cinq semaines.
Saviez-vous d'ailleurs que le nom Kordia est dérivé du mot « cœur » et fait référence à la forme de la cerise ?

 

Au gré de la nature

Les cerisiers de haute tige de Karel et Veerle Vaes se trouvent dans le verger « De knoppel », à Mettekoven, une réserve naturelle où ils cultivent aussi des pommiers de haute tige pour CRU.
« Les arbres de haute tige donnent des cerises au goût plus intense. Cependant, elles sont plus petites et la cueillette est plus difficile », explique Karel.
« Ces arbres sont en outre exposés aux caprices de la nature : nous ne pouvons pas les protéger de la pluie, de la grêle ou des vents forts.
Toutefois, ces variétés nous permettent de combiner culture et élevage : les vaches broutent l'herbe, éliminent les mauvaises herbes et mangent également les cerises tombées de l'arbre.
C'est bon pour la nature et cela nous facilite la vie », précise-t-il fièrement.

Cerises de Karel Vaes, disponibles sur nos marchés CRU.

« Les arbres de basse tige poussent en revanche en rangées, plus près du sol.
La cueillette est donc plus aisée, mais les arbres souffrent davantage des gelées nocturnes.
Lorsque des pluies abondantes sont annoncées, nous pouvons les recouvrir pour les protéger.
Parfois, une seule averse au mauvais moment peut entraîner de nombreux dégâts.
La pluie fait gonfler les fruits et la peau peut éclater ou des moisissures peuvent apparaître.
En recouvrant les arbres, nous protégeons les cerises de manière naturelle et nous réduisons les risques d'avoir une mauvaise récolte. »

Selon une méthode personnelle

Le cerisier – surtout de basse tige – est l'un des arbres les plus difficiles à tailler.
« Cela ne m'empêche pas d'apprécier cet exercice », raconte Karel avec enthousiasme.
« Lorsque la taille est efficace, la récolte suivante est plus abondante et le calibre des cerises plus important.
De quoi faire travailler ses méninges. »

La cueillette des cerises.

Cueillir au bon moment

« En saison, je rejoins le verger en compagnie des cueilleurs à 6 heures du matin.
La cueillette sur des arbres de haute tige est tout un art : les cerises poussent jusqu'à 12 mètres de hauteur.
Nous réalisons un travail d'acrobate qui nécessite pas mal d'adresse et d'équilibre », sourit Karel.

« La cueillette a toujours lieu tôt le matin, lorsque les cerises sont encore relativement fraîches et fermes », poursuit-il.
« En raison du soleil et de leur couleur foncée, elles se réchauffent rapidement durant la journée.
Si la cueillette avait lieu l'après-midi, la chair des cerises pourrait atteindre une température de 30 °C, ce qui les rendrait plus fragiles et plus difficiles à transporter. »

Tri minutieux

« Une fois récoltées, les cerises sont transportées à la ferme, où nous les trions à la main.
Toutes celles qui sont endommagées, notamment en raison de la pluie, sont écartées.
Pour CRU, nous ne sélectionnons en outre que les plus foncées, car ce sont les meilleures.
Le tri à la main permet généralement un travail plus précis qu'à la machine. 
À midi, les caissettes de cerises sont prêtes et CRU vient les chercher. »

Triage des cerises avec son partenaire Karel Vaes.